« Il faut bien reconnaître qu’à l’heure actuelle les assurés sociaux ne voient pas grande différence entre une caisse et un bureau de poste. Ils ne se sentent pas responsables » disait Pierre Laroque lors d’un colloque lyonnais en 1983.
Cette impression semble être très partagée par les acteurs de la Sécurité sociale qui ont beaucoup déploré le manque d’intérêt du public pour ce que représentait le versement de leurs prestations. Les rapports avec les assurés, liées à la fois au large panel des métiers impliqués (de l’hôtesse au guichetier) et à l’expérience de chacun, ont cependant été très divers. Les contacts noués à cette occasion se sont même parfois révélés d’une grande richesse.